Petit entrainement pour mieux se venger

Saiwai Semaru se dirigeait vers le quai d'un métro . Tout en marchant, elle se rappelait le temps où elle prenait ce métro . À ce moment-là, ces parents vivaient encore et c'était avec peine que tous les jours Saiwai Semaru se levait pour aller à l'école . Plus tard, elle regretta de ne plus pouvoir prendre ce même métro de ne plus pouvoir se rendre à cette même école, mais le destin en avait décidé ainsi . Il y avait une éternité que Saiwai Semaru n'avait plus pris le métro, mais pourtant elle se souvenait bien du moment elle le prenait . Elle se souvenait de tous ces gens souriants et de ces vieilles femmes qui distribuaient des bonbons . Par la suite, ces mêmes personnes ne s'intéressèrent plus à Saiwai Semaru, mais à sa soeur, laissant celle-ci seule, rongée par une haine qui ne cessait d'augmenter . Saiwai Semaru se souvenait d'un jour en particulier : un beau jour où elle descendait vers son quai . Elle s'était installée avec sa soeur au milieu des personnes qui attendaient, comme elle en avait l'habitude . Un homme arriva et se mit devant elle ; une autre simple personne qui attendait le métro . Le métro arriva, l'homme avait sorti une espèce de manette, Saiwai Semaru n'eut même pas le temps de réagir qu'elle entendit un ' BOOM' . Lorsqu'elle ré-ouvrit les yeux, elle vit de la fumée, du feu et n'entendait plus que des gens qui hurlaient à la mort partout . Elle avait agrippé sa soeur et était sortie, comme l'avait fait des milliers d'autres personnes . Les pompiers arrivèrent, mais le feu fut tel qu'ils moururent tous . Le feu brûla tout ce qu'il put brûlé et s'éteignit . Au dernier moment, Saiwai Semaru descendit de nouveau . Elle regarda autour d'elle et compris vite ce qu'il s'était passé . L'homme était une espèce de terroriste-suicidaire . Il avait placé une bombe sur les railles et lorsque le métro était arrivé, il avait tout fait explosé . À ce moment-là, les forces de l'ordre n'étaient pas encore assez organisées pour faire face à ce genre de choses . Aucun article n'avait paru dans la presse et personne n'était venu ranger tout le désordre qu'il y avait là en dessous . On avait préféré tout fermer sans rendre mémoire aux gens brûlés, sans essaye de cacher des preuves, sans même vérifier s'il y avait des survivants . Mais Saiwai Semaru savait bien qu'il n'y avait pas de survivants, car elle se souvenait encore de l'image du métro couché sur le mur et des personnes mortes qui avaient essayé d'ouvrir les fenêtres, sans succès, pour s'échapper, avant de mourir . Elle avait vu l'enfers qu'ils avaient vécu et cette image était restée graver à jamais dans sa tête . C'est à ce moment-là qu'elle entendit pour la première cette voix ...
Saiwai Semaru se dirigeait vers ce même quai avec Marno . Ils avaient dû passer par pleins de pancartes ' interdit au public ' et à côté de pleins de barrières, mais ils avaient réussi à descendre jusqu'à l'ancien quai . L'endroit était complètement sombre et des milliers de rats couraient dans tous les sens . Saiwai Semaru alluma une torche . Grâce à la lumière de celle-ci, on put voir l'ancien métro penché sur le mur et cramé . On voyait aussi pleins de squelettes à travers la fenêtre, mais le plus marquant d'entre eux était celui du conducteur qui avait perdu la moitié de son crane .

" C'est ici qu'on s'entraînera "

Marno suivait Saiwai Semaru sans dire un mot. Quand il entra dans la bouche de métro il sentit une forte odeur de chair consumée et il craignait le pire. Il avait raison. Il voyait dans le fond ce qu'il restait de pauvres êtres humains calcinés et sur le sol, cela grouillait de rats *beurk des rats*.

"C'est effectivement un bel endroit pour un entraînement..."

Ce qu'il n'avait pas vu c'est que Saiwai Semaru avait l'air d'avoir échappé à ce carnage.

"Que fait-on?"

" On trouve un plan "

Saiwai Semaru fit quelques pas qu'elle compta dans la direction du train . Elle se tourna vers la droite et recommença à compter les pas qu'elle faisait . Elle répéta l'action plusieurs fois avant de monter sur le train . Elle regarda autour d'elle du haut du train . Il y avait un poutre en bois qui traversait tout le quai au-dessus de la tête de sa tête . Elle monta dessus et marcha jusqu'à être au-dessus de Marno . Soudain, elle se demanda quel était le niveau de Marno au combat ...

" Sais-tu te battre ? As-tu une arme ? "

Elle sauta et atterrit juste devant celui-ci . Elle sortît un poignard de sa poche et le lui tendit . Elle avait pourtant avec elle son arme, mais elle ne voulait la sortir sauf si elle devait tuer . Néanmoins, le poignard qu'elle lui tendait était d'éxellente qualité : Le manche était couvert de gravures plus belle les une que les autres .

" Montre-moi ce que tu vaux "

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